Non seulement la météo est magnifique en ce début d'automne mais la température d'ambiance monte de plusieurs degrés à chaque week-end. Le jeune ensemble L'Aura Rilucente brilla, comme son nom l'indique, de son feu italien avant qu'au soir d'autres Italiens ne brûlent leurs vaisseaux dans une tornade haendélienne inouïe, apaisée à la nuit par une sublime création de Thierry Pécou. Les percussions du samedi comme du dimanche ont chauffé à blanc le public du Chapiteau et du Logis abbatial avant que les polyphonies spatialisées ne déchaînent un enthousiasme contagieux !
La sérénité de Jordi Savall, la complicité de Philippe Pierlot (viole de gambe) et la maîtrise absolue de Rolf Lislevand (luth) ont contribué à forger un son, marier les inspirations érudite et populaire dans un programme varié et exigeant.
Les baroqueux de Pavie ont enchanté le public d’Ambronay. Giulio Prandi et ses troupes du Ghislieri choir & consort plongent la musique sacrée italienne du XVIIIe siècle dans un bain de jouvence.
Giulio Prandi a mouillé sa chemise, au propre comme au figuré, pour diriger l’excellent Ghislieri Choir & Consort dans l’interprétation du « Beatus Vir » de Jommeli et le « Dixit Dominus » de Haendel.
Les Cris de Paris submergent l’abbatiale d’alliages sonores inouïs. Il est des instants qui laissent une empreinte indélébile. Le concert donné par les Cris de Paris fait partie de ces instants magiques, vécus comme en apnée.
Les Cris de Paris submergent l’abbatiale d’alliages sonores inouïs. Il est des instants qui laissent une empreinte indélébile. Le concert donné par les Cris de Paris fait partie de ces instants magiques, vécus comme en apnée.